• Une cuvée hommage
  • Christian Lapie
  • Antoine Renaud
  • Une cuvée hommage
  • Christian Lapie
  • Antoine Renaud

UNE CUVÉE HOMMAGE

Fraîcheur, finesse, authenticité, élégance...

Ce sont là les mots qui viennent à Antoine au moment de définir ce qui fait le caractère des 150 bouteilles qu’il propose chaque année, ou presque. Car seules les plus belles années font l’objet de cette édition exceptionnelle. Ce vin de Champagne qui rend hommage au travail de son grand-père – qui exploitait ces mêmes terres depuis le début des années 1950 – est typique de ce que peuvent offrir les meilleurs chardonnays, le cépage unique de la Côte des Blancs. Minéral, floral, on dit du champagne Blanc de blancs qu’il est un vin plus féminin que les autres.

Pour souligner la singularité de son millésime,
Antoine décide de lui offrir un écrin unique. Tout près de chez lui, vit Christian Lapie, un artiste plasticien dont les silhouettes de bois brunies font partie de l’environnement quotidien du vigneron. Voilà des années qu’il les côtoie et qu’il en aime « l’humanité, la profondeur et l’âme qu’elles mettent à nu ». Cette même humanité qu’il aime dans le lent et patient travail de la vigne, dans cette entraide vertueuse qui a toujours animé son grand-père – un homme qui aimait fédérer autour de lui les vignerons de son terroir – et qu’il retrouve dans le geste brut de l’artiste. Alors, Antoine est allé solliciter son voisin.
Un peu impressionné, certes, mais lui proposant « un projet modeste », comme il aime à le dire. « S’il l’acceptait, je souhaitais lui donner carte blanche pour qu’il imagine comme il l’entendait l’habillage de ce millésime 2016. » Christian Lapie n’a pas hésité. « Il m’a dit oui, en moins de deux minutes », se souvient Antoine.

Ensemble, les deux hommes choisissent un papier à dessin à gros grain, de type Canson, pour une large étiquette. « Nous voulions qu’elle serve de support à ce qui pourrait s’apparenter à une fresque, un support sur lequel l’œuvre de Christian Lapie pourrait, grâce à la transparence de la bouteille, apparaître dans un jeu d’optique proche de celui du zootrope, cette boîte circulaire à l’intérieur de laquelle se trouvent une succession d’images et qui, lorsqu’on la tourne, donne l’illusion du mouvement. » Car Antoine a décidé d’abandonner l’habituel vert bouteille des flacons champenois pour un verre transparent qui révèle toute la pureté du breuvage. « Ici aussi, j’ai choisi un objet très modeste mais qui, tout en conservant la forme de la bouteille champenoise, met en valeur le produit et tout le travail d’habillage. » Le coffret en bois qui contient la bouteille est aussi signé de l’une de ces silhouettes noires si caractéristiques de l’œuvre de Christian Lapie. Numérotées, ces 150 bouteilles du millésime 2016 font vivre un héritage. Hommage d’un petit-fils de vigneron à son grand-père, elles font le lien entre la terre et les hommes, entre la vigne et l’art.

UNE CUVÉE HOMMAGE

Fraîcheur, finesse, authenticité, élégance...

Ce sont là les mots qui viennent à Antoine au moment de définir ce qui fait le caractère des 150 bouteilles qu’il propose chaque année, ou presque. Car seules les plus belles années font l’objet de cette édition exceptionnelle. Ce vin de Champagne qui rend hommage au travail de son grand-père – qui exploitait ces mêmes terres depuis le début des années 1950 – est typique de ce que peuvent offrir les meilleurs chardonnays, le cépage unique de la Côte des Blancs. Minéral, floral, on dit du champagne Blanc de blancs qu’il est un vin plus féminin que les autres.

Pour souligner la singularité de son millésime,
Antoine décide de lui offrir un écrin unique. Tout près de chez lui, vit Christian Lapie, un artiste plasticien dont les silhouettes de bois brunies font partie de l’environnement quotidien du vigneron. Voilà des années qu’il les côtoie et qu’il en aime « l’humanité, la profondeur et l’âme qu’elles mettent à nu ». Cette même humanité qu’il aime dans le lent et patient travail de la vigne, dans cette entraide vertueuse qui a toujours animé son grand-père – un homme qui aimait fédérer autour de lui les vignerons de son terroir – et qu’il retrouve dans le geste brut de l’artiste. Alors, Antoine est allé solliciter son voisin.
Un peu impressionné, certes, mais lui proposant « un projet modeste », comme il aime à le dire. « S’il l’acceptait, je souhaitais lui donner carte blanche pour qu’il imagine comme il l’entendait l’habillage de ce millésime 2016. » Christian Lapie n’a pas hésité. « Il m’a dit oui, en moins de deux minutes », se souvient Antoine.

Ensemble, les deux hommes choisissent un papier à dessin à gros grain, de type Canson, pour une large étiquette. « Nous voulions qu’elle serve de support à ce qui pourrait s’apparenter à une fresque, un support sur lequel l’œuvre de Christian Lapie pourrait, grâce à la transparence de la bouteille, apparaître dans un jeu d’optique proche de celui du zootrope, cette boîte circulaire à l’intérieur de laquelle se trouvent une succession d’images et qui, lorsqu’on la tourne, donne l’illusion du mouvement. » Car Antoine a décidé d’abandonner l’habituel vert bouteille des flacons champenois pour un verre transparent qui révèle toute la pureté du breuvage. « Ici aussi, j’ai choisi un objet très modeste mais qui, tout en conservant la forme de la bouteille champenoise, met en valeur le produit et tout le travail d’habillage. » Le coffret en bois qui contient la bouteille est aussi signé de l’une de ces silhouettes noires si caractéristiques de l’œuvre de Christian Lapie. Numérotées, ces 150 bouteilles du millésime 2016 font vivre un héritage. Hommage d’un petit-fils de vigneron à son grand-père, elles font le lien entre la terre et les hommes, entre la vigne et l’art.